Proches de la mouvance d’extrême gauche, les six étudiants ont été arrêtés la semaine dernière à Meknès par la police suite à la médiatisation de cette affaire d’abord sur les réseaux sociaux puis ensuite par les médias.
Ils sont accusés de « séquestration, coups et blessures par armes blanches, détérioration de biens publics, détention d’armes pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes et outrage de fonctionnaire public dans l’exercice de se fonctions (la jeune fille travaillant à la cafétéria de l’université) ».
Lors d’un simulacre de procès, un groupe d’étudiants, au moins une vingtaine selon le témoignage de Chaimae, avaient jugé publiquement la jeune fille. Ils lui avaient rasé complètement la tête et les sourcils alors que d’autres étudiants avaient proposé qu’on lui coupe les mains.
Les politiques se sont emparés de cette affaire et devraient en discuter lors d’une séance au parlement.