Lors de la présentation du budget sectoriel de la Santé devant la Commission des secteurs sociaux de la Chambre des représentants, le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre son plan national de veille et de riposte contre la pandémie. De gros moyens seront déployés en 2021.
Le budget 2021 du département s’élève à 19,774 milliards de DH, soit une augmentation de 5,8%. Un montant de 15,5 milliards de DH dont 10,4 milliards pour les salaires des fonctionnaires sera alloué au fonctionnement. La rubrique investissement absorbera un budget de 4,2 milliards de DH, ce qui représente une hausse de 1,09 milliard de DH. Ceci ne prend pas en compte les dotations accordées (plus de 2,2 milliards de DH) au titre du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie.
Afin de résoudre l’épineuse question des ressources humaines, le gouvernement a consacré au ministère de la Santé 5 500 postes budgétaires. La répartition de ces postes se fera entre les médecins, les infirmiers et les cadres administratifs. Le partenariat avec les collectivités territoriales sera renforcé afin de contribuer à couvrir les besoins en médecins et en infirmiers. De quoi, espère-t-on, une réduction des disparités territoriales, particulièrement dans le monde rural. Autre action envisageable : inciter à la contractualisation avec les médecins du secteur privé pour combler les déficits relevés en matière de ressources humaines.
M. Taleb a par ailleurs souligné la nécessité de généraliser la couverture médicale afin d’englober toute la population avant la fin de 2022, selon une approche participative. Il a également émis le souhait que les négociations avec les différentes catégories professionnelles s’accélèrent pour que démarre l’assurance médicale des indépendants et des non salariés.
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