Lors du dernier sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, l’entreprise marocaine Water and Energy Solutions a trouvé un accord avec le géant nucléaire russe Rosatom. L’objectif ? Construire des stations de dessalement d’eau de mer propulsées par l’énergie nucléaire, grâce à l’emploi de petits réacteurs modulaires (SMR).
Face à une situation hydrique critique, le Maroc, avec ses 600 mètres cubes d’eau par habitant et par an, flirte avec le seuil de « pénurie extrême en eau » fixé par l’ONU, rappelle le journal Le Monde.
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Bien que disposant d’une dizaine de stations de dessalement fonctionnant à l’énergie fossile et renouvelable, le Maroc aspire à produire 1 milliard de mètres cubes d’eau dessalée d’ici 2030, couvrant ainsi la moitié de ses besoins en eau potable. Et quoi de mieux que la Russie, pionnière dans le dessalement nucléaire depuis 1973, pour accompagner cette transition ?
Concernant la matière première, l’uranium, le Maroc pourrait se servir localement. En effet, ses réserves de phosphate recèlent près de 6,9 millions de tonnes d’uranium, la plus grande concentration mondiale de ce minerai, bien que son extraction reste compliquée.