Le parquet de Valence spécialisé dans les délits de haine a requis trois ans de détention contre un homme accusé de diffusion d’informations mensongères sur les réseaux sociaux ciblant les musulmans, notamment Marocains.
En campagne pour sa réélection, le président américain multiplie les attaques contre les démocrates, des provocations toutefois souvent qualifiées de racistes, car elles visent des élus noirs. Les propos indigestes du président américain ont été qualifiés de "racistes", par la cheffe des démocrates à la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi.
Récemment, Donald Trump s’en est pris à un pasteur noir très respecté. Al Sharpton est un élu noir de Baltimore, connu pour ses luttes anti-racistes. Le président américain a, notamment, qualifié le révérend Al Sharpton d’ "escroc" qui "déteste les Blancs et les policiers !". Le dirigeant républicain a ajouté qu’ "Al est un escroc, un agitateur", tout en annonçant son intention de se rendre à Baltimore, rapporte l’AFP.
Quelques jours plus tôt, Donald Trump a peint un tableau infâme de Baltimore, ville majoritairement noire, minée par les problèmes sociaux et la criminalité, tout en critiquant sévèrement Elijah Cummings, élu noir de Baltimore au Congrès.
Les critiques de Donald Trump ont provoqué un tollé dans l’opposition. Pour Nancy Pelosi, la cheffe des démocrates à la Chambre des Représentants, il s’agit ni plus ni moins d’ "attaques racistes". Cette réplique a plutôt galvanisé Trump qui enfonce le clou, en revenant, entre autres, sur Baltimore, décrivant cette grande ville portuaire de la côte est des Etats-Unis, comme un "endroit très dangereux et sale", "infesté de rats" où "aucun être humain ne voudrait vivre".
Face à cette avalanche de propos dévalorisants, beaucoup d’Américains s’en sont pris à Trump. Récemment, à Jamestown où le président des États-Unis devait donner un discours consensuel condamnant l’esclavage, il a été interrompu par un élu démocrate musulman, fils de réfugiés palestiniens. Celui-ci a écrit sur des pancartes : "Retourne dans ta maison corrompue, expulse la haine". Dans la foulée, le public a hué le président qui a alors été raccompagné par le service d’ordre.
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