Depuis 2012, la militante franco-marocaine Latifa Ibn Ziaten, mère du maréchal des logis-chef Imad, une des victimes du terroriste Mohammed Merah, travaille avec les familles et les communautés pour empêcher les jeunes de tomber dans le piège de...
Les juges antiterroristes français Jean-Louis Bruguière et Philippe Coirre ont mis fin vendredi à leur enquête concernant les attentats de Casablanca qui avaient fait 45 morts le 16 mai 2003, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier.
Au total, neuf hommes suspectés d’appartenir à une cellule implantée en France du Groupe islamiste combattant marocain (GICM), sont poursuivis à Paris dans ce dossier.
L’information judiciaire avait été ouverte contre X, trois jours après les attentats, pour "assassinats, complicité d’assassinats, tentatives d’assassinats, infraction à la législation sur les explosifs et association de malfaiteurs".
La justice française est compétente car trois Français figurent parmi les victimes des attentats terroristes perpétrés par 15 kamikazes, dans le centre de la capitale économique marocaine.
Parmi les suspects, Mustapha Baouchi, un Marocain né en 1975, interpellé en avril 2004 en banlieue parisienne, est considéré par la justice comme le chef de la cellule française.
Il est mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
La cellule française est suspectée d’avoir servi de base logistique, ou tout au moins d’avoir eu des contacts avec les auteurs des attaques terroristes de Casablanca, mais aussi avec ceux des attentats de Madrid (191 morts, le 11 mars 2004).
Le groupe appartiendrait à un réseau du GICM implanté notamment en Espagne, au Pays-Bas et en Belgique.
AFP
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