En raison de la pandémie du coronavirus, et pour limiter l’exposition des membres des services américains et des nations partenaires, l’exercice militaire, African Lion, a connu de modification au niveau de son envergure et de sa portée.
L’exercice militaire African Lion, prévu pour démarrer le 23 mars, en dehors de la partie théorique qui a déjà commencé, ne comprendra désormais que les volets qui ne nécessitent pas l’hébergement des troupes dans des quartiers rapprochés.
Selon le général Stephen J. Townsend, chef du Commandement américain pour l’Afrique, la modification de l’exercice, encore à l’étape de préparation, minimise les risques pour protéger les forces américaines et partenaires. "Bien que la portée de l’exercice soit modifiée, notre engagement envers nos partenaires africains demeure intact", a-t-il rappelé.
La modification de cet exercice précédemment reporté, au lendemain de l’assassinat du général iranien, Qasem Soleimani, intervient après plusieurs semaines de suivi de la situation de COVID-19, et en étroite coordination avec les dirigeants militaires et gouvernementaux du pays hôte.
Pour le responsable qui organise l’exercice annuel, des progrès considérables ont été réalisés en termes de partenariats avec les forces marocaines, tunisiennes et sénégalaises. À l’en croire, cette expérience à elle seule rend les forces armées plus fortes et les pays plus sûrs.