Cette étude réalisée entre le 2 et 9 juillet 2020 auprès de 330 ménages résidant à Casablanca montre également que les critères de choix d’un logement ont changé après une longue période de confinement, rapporte L’Économiste. Les ménages veulent entre autres plus d’espace, un meilleur agencement, une ouverture, une aération et une isolation phonique.
De même, bon nombre de Marocains préfèrent désormais les villas en périphérie aux appartements. « Le confinement a eu un impact sur les modes de vie, les modes de faire, sur l’usage et même sur le changement de fonction… La crise sanitaire a impacté notre mode d’habiter et va également impacter en amont notre mode de planifier », déclarait Badria Benjelloun, directrice de l’urbanisme au ministère de l’habitat lors d’un webinaire tenu le 14 juillet dernier.
Les Marocains qui redoutent des périodes futures de confinement préfèrent des habitations plus spacieuses, avec ouverture (balcons, jardins, terrasses…). L’idée, c’est de rester confiné chez soi dans une habitation agréable qu’un appartement de 50 m2.
« Le Covid-19 est un déclic qui a pu montrer les dysfonctionnements de la ville, de nos logements et l’inadéquation entre l’offre attendue et l’offre réelle… Nous avons besoin de plus d’équilibre dans nos villes, de moins de réglementations urbanistiques pour laisser plus de créativité aux architectes et urbanistes », laisse entendre Jawad Ziyat, président d’Injaz Solutions.