Ismail Essiari
Originaire d’Agadir, le jeune marocain de 24 ans, étudiant en France en L3 de physique à l’université d’Orléans, s’est retrouvé deux fois successivement à l’hôpital psychiatrique Georges Daumézon de Fleury-les-Aubrais, rapporte France3.
Après ces deux séjours dans ce centre hospitalier, le jeune étudiant a réclamé un laissez-passer auprès du consulat marocain d’Orléans. Malheureusement, les autorités consulaires ne lui ont pas délivré le document nécessaire pour son retour au Maroc.
Après avoir déménagé, début mai, il s’est installé à Saint-Denis, dans le 93. Selon le même site, ce fut le dernier contact qu’il a eu avec ses proches avant d’être tué dans un accident dans des conditions encore très floues. Selon l’avocat de la famille, les proches de la victime n’ont eu de ses nouvelles qu’après trois mois de recherche et après avoir alerté le consulat marocain d’Orléans, la police française, les hôpitaux et même les réseaux sociaux.
Pour l’avocat, les regards de la famille sont désormais tournés vers "les conclusions judiciaires" afin d’éclaircir les circonstances du décès et les raisons du dysfonctionnement qui a maintenu les proches d’Ismail dans l’ignorance. Elle est beaucoup plus préoccupée par le rapatriement du corps de son fils. Au dire de l’avocat, enterrer le jeune étudiant marocain en France, serait, à leurs yeux, comme une "seconde disparition."