« Au Maroc, le rebond des défaillances d’entreprises est l’un des plus spectaculaires parmi les pays concernés par son étude », indique Alliance, selon lequel cette tendance est due à « une croissance économique significativement revue à la baisse en 2022, à moins de 1 %, l’envolée de la facture énergétique, la hausse des taux d’intérêt et des salaires, entre autres facteurs » qui « pèseront fortement sur la rentabilité et la trésorerie des entreprises marocaines. »
A cela s’ajoutent, l’impact additionnel du choc énergétique et de la pression inflationniste, qui ont contribué à rendre la situation économique encore plus sensible, induisant ce niveau particulièrement important de défaillances d’entreprises.
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Le rapport explique qu’au Maroc, l’effet de la crise économique commencera à se faire sentir avec « davantage d’acuité en 2023, là où des aides publiques exceptionnelles et une grande stabilité des agrégats macro-économiques avaient permis de digérer davantage les chocs exogènes. »
En conclusion, Allianz Trade a estimé que « de par son profond ancrage économique autour des pays de la zone euro, mais également de par les hausses enregistrée et escomptée du taux directeur par Bank Al-Maghrib, l’impact sur les marges des entreprises marocaines devrait suivre une tendance similaire à celle anticipée pour les entreprises de la zone euro. »