Sara El Khattabi - Photo : Nius
De père espagnol d’origine marocaine et de mère originaire de Grenade, Sara a grandi à Tétouan au Maroc. Elle a commencé l’ESO (Secondaire) après que ses parents, tous deux professeurs de physique-chimie au lycée, ont emménagé à Sebta. La jeune femme a fait ses études secondaires à Siete Colinas, un institut public de la ville autonome et vient de réussir avec brio à son test d’accès à l’université (Selectividad) en obtenant la meilleure note de 13,925. « Honnêtement, je ne m’attendais pas à avoir la meilleure note à Ceuta. Cela a été une surprise. Je mentirais si je disais que je n’ai pas étudié. Je savais que c’était un tournant décisif dans ma vie », confie-t-elle à Nius.
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Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences, spécialité technologie, Sara souhaite étudier l’ingénierie informatique à l’Université Carlos III de Madrid. « C’est le diplôme qui correspond le mieux à ma passion et à mes ambitions », affirme la jeune femme, précisant ne pas vouloir passer tout son temps à étudier. « Je ne suis pas prête à me sacrifier juste pour étudier, je veux être plus polyvalente, réaliser mes propres projets. Et pour cela, j’ai besoin de temps ».
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Sara parle couramment l’espagnol, la darija, l’anglais et le français. Avec ses parents, elle dit parler « presque toujours espagnol, avec parfois quelques expressions en darija ». La jeune femme veut voyager et « connaître le monde ». « Être la fille de parents de confessions différentes, musulmane et catholique, m’a fait voir au-delà d’une seule religion… Mes parents ont réussi, ils ont partagé la même vision du monde et les mêmes valeurs. Chez moi, il peut y avoir une photo de la Vierge des Miracles et à côté un verset du Coran et il n’y a jamais eu de problème ».