Il s’agit d’une « mesure urgente et nécessaire, surtout compte tenu de la réouverture des postes frontaliers terrestres à Ceuta et Melilla », est-il indiqué dans l’arrêté de la ministre de la Santé, Carolina Darias, publié samedi au Journal officiel de l’État (BOE), soulignant que « l’objectif visé est précisément d’empêcher la transmission du coronavirus et de ses variants » en Espagne.
Ainsi, les passagers aux frontières de Sebta et Melilla devront présenter un certificat de vaccination valide, délivré par les autorités compétentes du pays d’origine quatorze jours après la date d’administration de la dernière dose du calendrier vaccinal complet, à condition de ne pas dépasser deux cent soixante-dix jours à compter de cette date, fait savoir Europa Press. À défaut, les passagers devront fournir un test de diagnostic négatif, approuvé par la sécurité sanitaire de l’UE.
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Au cas où le passager ne dispose ni du certificat de vaccination, ni du test de diagnostic négatif, il lui sera exigé un certificat de guérison qui confirme qu’il a subi un traitement après avoir été testé positif au SARS-CoV-2. Ce certificat devra être délivré par l’autorité compétente ou par un service médical et sera valide pendant cent quatre-vingts jours après la date du premier résultat positif du test de diagnostic. En revanche, aucun document supplémentaire ne sera exigé aux détenteurs d’un certificat Covid numérique de l’Union européenne ou tout document équivalent.
Si lors du contrôle sanitaire, une personne est suspectée de souffrir du Covid-19 ou d’une autre pathologie pouvant présenter un risque pour la santé publique, elle sera soumise à une évaluation médicale qui pourrait conduire à l’activation d’un protocole avec les services de santé de l’Institut national de gestion de la santé (Ingesa), précise l’arrêté qui prévient que tout contrevenant à ces règles sanitaires sera interdit d’entrer sur le territoire espagnol pour des raisons de santé publique.