« Parallèlement à la mission dont » le roi Mohammed VI « a chargé le chef du gouvernement, à travers cette lettre, le souverain a confié le pilotage de la préparation de cette importante réforme, de manière collective et collégiale, au ministère de la Justice, au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et à la Présidence du Ministère public et ce, au vu de la centralité des dimensions juridiques et judiciaires de cette question », fait savoir un communiqué du cabinet royal.
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Le souverain « a appelé les institutions précitées à associer étroitement à cette réforme les autres instances concernées directement par cette question, à leur tête, le Conseil supérieur des Oulémas, le Conseil national des Droits de l’Homme, l’Autorité gouvernementale chargée de la solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, tout en s’ouvrant également sur les instances et acteurs de la société civile, les chercheurs et les spécialistes », précise la même source.
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Le roi Mohammed VI leur demande par ailleurs de « soumettre les propositions d’amendements qui vont émaner de ces larges consultations participatives » à son appréciation « dans un délai maximum de six mois et ce, avant l’élaboration par le gouvernement du projet de loi à ce sujet et sa soumission au parlement pour adoption ».