La cour d’appel de Paris vient de confirmer ce mercredi 31 janvier les condamnations pour les différents préjudices subis par les Marocains que ce soit pour leur carrière, la retraite, la formation ou encore l’accès aux soins. En plus des 628 millions d’euros réclamés par les 848 chibanis, la SNCF devra également verser des dommages et intérêts dont le montant n’a pas été calculé à ce jour.
Embauchés dans les années 70 et 80, ils n’avaient pas pu bénéficier du même statut que les cheminots français ou européens. La SNCF a toujours nié une quelconque discrimination à leur égard, estimant avoir « veillé à l’égalité de traitement de tous ses agents dans l’environnement réglementaire décidé par les pouvoirs publics ».
A noter que la moitié des demandeurs détient aujourd’hui la nationalité française.