Leur père et le banquier étaient des amis. Le premier avait sollicité un crédit auprès du second pour financer des activités commerciales. Quelques jours plus tard, il meurt du Covid-19. Lorsque le prêteur a voulu encaisser les chèques que lui a remis son débiteur, on lui notifie que ce sont des chèques sans provision. Il décide alors de porter l’affaire devant le tribunal de commerce de Tanger. Celui-ci rend un jugement obligeant la famille du pharmacien décédé à rembourser le montant des chèques, rapporte le quotidien arabophone Assabah.
À lire : Ouezzane : un ancien directeur d’une agence bancaire en prison pour détournement
Les héritiers du défunt contestent la décision et déposent un recours pour fraude de signature sur chèques bancaires devant la même juridiction qui le rejette. Pour l’avocat du banquier, la famille du pharmacien fait preuve de mauvaise foi en ne s’acquittant pas des dettes. Il assure que l’expertise réalisée par le laboratoire de recherche et d’analyse technique et scientifique de la gendarmerie royale avait confirmé que les signatures apposées sur les chèques correspondaient à celles figurant sur la carte nationale, le permis de conduire et le contrat de mariage du pharmacien. Il en est de même pour les signatures figurant sur les chèques incriminés. Elles sont identiques à celles du spécimen de signature déposé à la banque.