France : elle fait annuler son mariage car son mari était déjà marié au Maroc

14 octobre 2015 - 17h33 - France - Ecrit par : Bladi.net

Une française d’origine marocaine vient de faire annuler son mariage avec un Marocain car ce dernier était déjà marié et avait réussi à obtenir un faux certificat de célibat au Maroc.

L’homme qui avait déjà une épouse au Maroc et même quatre enfants avec elle a tout fait pour rester en France, rapporte le journal local Nord éclair. Pour obtenir un titre de séjour, il fait produire le jour de son mariage un faux certificat de célibat marocain, trompant ainsi la vigilance des employés de la Mairie.

Du côté de la mariée trompée, elle se rend compte dès le début de leur relation que l’homme est régulièrement en contact avec une autre femme à qui il envoie fréquemment de l’argent.

Pour dissiper le doute chez sa nouvelle femme, l’homme jure qu’il n’est plus marié et montre même un faux certificat de divorce, mais l’épouse a toujours des doutes et se rend elle-même au Maroc où elle obtient le certificat de mariage de son menteur de mari.

C’est à partir de là qu’une procédure judiciaire est entamée pour annuler purement et simplement le mariage. « Le tribunal a rappelé que si la polygamie est autorisée en droit marocain, elle ne l’est pas en droit français, explique son avocat Me Xavier Labbée qui précise que le mariage d’une Française avec un homme marié est entaché de plein droit d’une nullité absolue et ce même si la loi personnelle de l’époux autorise la polygamie. ».

L’homme a été condamné à payer 4000 euros de dommages et intérêts à son ex-femme et il devra en plus répondre devant la justice pour « faux en écritures publiques ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Mariage

Ces articles devraient vous intéresser :

Une famille marocaine au tribunal de Beauvais pour un mariage blanc

Une famille marocaine est jugée devant le tribunal de Beauvais pour association de malfaiteurs dans le but d’organiser un mariage blanc. Le verdict est attendu le 12 janvier 2023.

Le mariage qui a sauvé un village

La célébration d’un mariage a sauvé tous les habitants d’un village marocain lors du tremblement de terre meurtrier du 8 septembre, qui a détruit leurs maisons.

Maroc : vers l’égalité des sexes dans les contrats de mariage

Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité entre les sexes lors de la conclusion de contrats de mariage et autres actes juridiques.

Deux fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone en prison

Accusés de détournement de fonds, deux anciens fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone ont été placés en détention, mercredi, par le procureur général du Roi près du tribunal des crimes financiers de Rabat.

Un député marocain poursuivi pour débauche

Le député Yassine Radi, membre du parti de l’Union constitutionnelle (UC), son ami homme d’affaires, deux jeunes femmes et un gardien comparaissent devant la Chambre criminelle du tribunal de Rabat.

Saâd Lamjarred et Ghita El Alaki se marient le 17 novembre au Maroc

Après Paris, le chanteur marocain Saâd Lamjarred et Ghita El Alaki, vont organiser leur mariage au Maroc le 17 novembre prochain. Une cérémonie à laquelle seront conviés sa famille, des fans et amis marocains.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Trafic de billets de match : le député Mohamed El Hidaoui interrogé par la police

Soupçonné d’être impliqué dans une affaire de vente illégale de billets au Mondial 2022, le député RNI, Mohamed El Hidaoui, a été entendu, vendredi, par la justice.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Les avocats marocains passent à la caisse

Les avocats marocains doivent désormais s’acquitter d’une avance sur l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés au titre de l’exercice en cours auprès du secrétaire–greffier à la caisse du tribunal pour le compte receveur de l’administration fiscale....