Le président de l’ATEIA Algeciras, Manuel Cózar, a déploré cette situation qui se répète. « Malheureusement, nous subissons à nouveau une situation d’effondrement du PCF d’Algeciras, avec des camions en provenance du Maroc qui passent 5 jours d’attente par semaine en raison de l’accumulation de dossiers », a-t-il indiqué, soulignant qu’aucune solution n’a pu être trouvée à la situation, malgré les multiples réunions tenues et correspondances adressées après la crise survenue en décembre.
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« Les solutions présentées n’ont abouti à rien et une fois de plus, nous sommes plongés dans un profond chaos », déplore Cózar qui a rappelé que « les pertes subies pendant la période de Noël ont conduit à une forte diminution de plus de 25 % du trafic stratégique du port d’Algésiras ». Cózar a également insisté sur le grand « désespoir des clients et des opérateurs », sans oublier le personnel qui risque aussi d’être gravement affecté. Pour lui, cette situation est due « à l’incompétence, à l’inaction et au manque d’engagement d’un gouvernement qui semble avoir un intérêt à ce que Campo de Gibraltar et son port perdent de la compétitivité ».
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Même si la situation est pareille dans tous les ports espagnols, Cózar affirme que le port d’Algésiras est « le plus grand perdant dans l’histoire en raison de l’important trafic maritime de conteneurs et du trafic routier en provenance du Maroc ». « Quand le gouvernement va-t-il comprendre que notre port doit bénéficier d’un traitement différencié et, par conséquent, doit être celui qui bénéficie du plus grand soutien ? », se demande-t-il.