Le Maroc adopte la convention de l’ONU contre la corruption

1er février 2007 - 10h08 - Maroc - Ecrit par : L.A

Le gouvernement marocain a ratifié mercredi la Convention de l’ONU contre la corruption, suscitant la satisfaction de la section marocaine de Transparency International.

Un communiqué officiel indique que la Convention de l’ONU contre la corruption, faite à New York le 31 octobre 2003, a été adoptée par le Conseil des ministres.

Pour que la Convention entre en vigueur, elle pouvait soit être adoptée par le Parlement, soit être ratifiée directement par le roi et publiée au Journal officiel.

Par ailleurs, le Conseil des ministres, a adopté plusieurs projets de loi et décrets instituant la déclaration obligatoire de patrimoine, sous toutes ses formes, pour l’administration publique, les corps élus et les autorités judiciaires et de la rendre périodique pour les personnes occupant des postes de responsabilité.

En 2006, le Maroc a occupé la 79ème position parmi 163 pays figurant dans le classement de Transparency International. En 2002, il occupait la 52ème position.

L’Indice de perception de la corruption (IPC) est un classement réalisé après 16 sondages effectués par 10 institutions indépendantes sur le niveau de corruption d’un pays. La note va de 10, qui équivaut à une probité élevée, à 0, pour un pays très corrompu.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Convention - Corruption - Lois

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption au Maroc : arrestation d’un ex-ministre, un avertissement pour les responsables ?

Après l’arrestation jeudi de Mohamed Moubdii, député du Mouvement populaire (MP) et ancien ministre, pour des crimes financiers présumés, des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement marocain à renforcer sa lutte contre la corruption et...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Deux fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone en prison

Accusés de détournement de fonds, deux anciens fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone ont été placés en détention, mercredi, par le procureur général du Roi près du tribunal des crimes financiers de Rabat.

Maroc : des élus communaux corrompus révoqués

Le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit part en croisade contre la corruption au sein des collectivités territoriales. Il a instruit les walis et gouverneurs à l’effet de révoquer les présidents de communes qui sont en situation de conflits...

Soupçons de corruption par le Maroc au Parlement européen

Le scandale de corruption qui secoue le Parlement européen continue de livrer ses secrets. Le Maroc est, lui, aussi soupçonné d’avoir sollicité des eurodéputés pour qu’ils interviennent en sa faveur notamment sur la question du Sahara.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Maroc : 217 personnes interpellées grâce à la ligne téléphonique anti-corruption

Lancée il y a trois ans, la ligne téléphonique anti-corruption du Ministère public reçoit plus de 100 appels par jour, selon Ghita Mezzour, ministre de la transition numérique et de la réforme de l’Administration.