Cette décision aura un impact négatif sur l’économie algérienne, affirme l’économiste Badr Zaher Al Azraq dans des déclarations à Al3omk, précisant qu’elle entraînera une augmentation des coûts de fret et une inflation des prix des denrées alimentaires sur les marchés algériens.
En revanche, cette décision n’affectera pas les ports marocains qui sont connectés à plusieurs destinations commerciales mondiales, fait savoir l’économiste, faisant observer que cette décision algérienne dénote d’un manque de stratégie à long terme et de vision claire du pays qui cherche à concurrencer le Maroc.
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La diplomatie algérienne est plus dans la réaction que l’action, note Badr Zaher Al Azraq, soulignant que la décision en question est une réaction à l’initiative du Maroc de connecter les pays du Sahel à l’océan Atlantique afin de renforcer ses échanges commerciaux avec ces pays.
La démarche marocaine a visiblement irrité l’Algérie qui partage des frontières avec les pays concernés, analyse l’économiste qui relève que l’Algérie, incapable de faire une proposition similaire ou meilleure, a préféré interdire les ports marocains à ses opérateurs économiques.