Un demi-millier de personnes venues d’horizons divers ont participé à ce sit-in tenu devant le ministère du Tourisme au quartier Hay Ryad, à Rabat. À l’unisson, ils ont exprimé l’urgence de rouvrir les frontières aériennes marocaines, arguant que « le tourisme est en danger » et que « le secteur agonise ». Aussi, ont-ils dénoncé le maintien des impôts pour les agences endettées. Dans une déclaration à Le360, bon nombre de patrons d’agence de voyage affirment que leurs entreprises sont au bord de la faillite.
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Une perte évaluée à « plusieurs dizaines de millions de dirhams de chiffres d’affaires » a été déjà enregistrée. « Nous souffrons énormément, nous sommes au chômage, la situation est grave et notre sit-in aujourd’hui vise à sensibiliser davantage la ministre du Tourisme », se lamentent les manifestants, plaidant pour la fin des poursuites judiciaires contre les agences endettées.
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Face à cette situation non reluisante, ils appellent à « sauver les agences » en rouvrant l’espace aérien marocain. « On respecte les mesures de protection, on s’est fait vacciner et on supplie l’État de rouvrir les frontières, car il faut sauver le tourisme », a déclaré Soumia Amzil, responsable d’une agence à Casablanca. « La détresse et le drame affectent les 1 500 agences de voyages que compte le Maroc. Chaque agence emploie au moins cinq personnes », s’alarme pour sa part Mimoum Azzouzi, patron d’une agence à Oujda et un des organisateurs du sit-in.