La prison pour les insultes au drapeau national

10 octobre 2005 - 11h47 - Maroc - Ecrit par :

Un projet de loi concernant la répression de toutes atteintes au drapeau et aux symboles de la nation a été présenté par le ministre de la justice . Selon ce projet, il est prévu des peines de six mois à trois ans et une amende de 10 000 à 100 000 dirhams pour quiconque porte atteinte au drapeau ou aux symboles du Royaume.

La peine est d’autant plus lourde si un tel délit est commis pendant un rassemblement ou une réunion public.
Le projet prévoit également des peines lourdes contre ceux qui font l’éloge ou incitent à de tels actes incriminés soit par le biais de discours, de menaces prononcés ou proférés dans les lieux publics soit par le biais d’écrits, d’affiches ou de publications diffusés ou vendus dans les lieux publics. Ils peuvent encourir, selon le projet de loi, des peines allant de trois mois à une année de prison et une amende de 20.000 à 200.000 dirhams.
L’utilisation du drapeau national à toute fin commerciale sans autorisation de l’administration est punie de 50 000 à 500 000 dirhams.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Lois - Prison

Aller plus loin

Un Français poursuivi au Maroc pour outrage au drapeau

Une enquête vient d’être ouverte par les services de police de Marrakech à l’encontre d’un Français résidant au Maroc pour outrage au drapeau national.

Ces articles devraient vous intéresser :

Un député marocain poursuivi pour débauche

Le député Yassine Radi, membre du parti de l’Union constitutionnelle (UC), son ami homme d’affaires, deux jeunes femmes et un gardien comparaissent devant la Chambre criminelle du tribunal de Rabat.

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...

Les avocats marocains passent à la caisse

Les avocats marocains doivent désormais s’acquitter d’une avance sur l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés au titre de l’exercice en cours auprès du secrétaire–greffier à la caisse du tribunal pour le compte receveur de l’administration fiscale....

Le Maroc cherche à mettre fin au mariage des mineures

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a renouvelé ce lundi 28 novembre, son engagement à mettre un terme au mariage des mineures.

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : vers l’égalité des sexes dans les contrats de mariage

Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité entre les sexes lors de la conclusion de contrats de mariage et autres actes juridiques.

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...