Selon le CMC, le pronostic est influencé par le développement antérieur et ultérieur de la pandémie du coronavirus.
Outre l’évolution imprévisible de la pandémie, d’autres facteurs indépendants peuvent justifier une réévaluation "raisonnable" de l’économie. Au nombre de ces facteurs, il y a la durée de l’état d’urgence sanitaire qui pourrait retarder la relance de l’économie, le déficit pluviométrique, l’augmentation des prix du pétrole brut et les fluctuations possibles du taux de change.
Une lente augmentation des prix du pétrole brut sera remarquable avec un prix moyen de 50 dollars le baril attendu en 2020. Les prix, par ailleurs, sont actuellement inférieurs à 20 dollars sur le marché mondial.
Les prévisions supposent que l’inflation restera à un niveau relativement bas. Pour le CMC, le dirham marocain aura tendance à se déprécier par rapport aux deux principales devises, à savoir le dollar et l’euro.