L’actuel exécutif poursuivra la réalisation des grands chantiers de développement, ligne à grande vitesse (LGV) inclue, d’après la déclaration gouvernementale présentée en présence des députés marocains.
En décembre dernier, Lahcen Daoudi, ministre PJD de l’Enseignement supérieur, avait déclaré que le projet de LGV pourrait être retardé jusqu’en 2020 ou 2025, pour ne pas épuiser le budget d’investissement de l’Etat.
Le projet à l’origine d’une forte polémique au Maroc, avait été qualifié par Daoudi de catastrophique pour un pays où les populations vivent toujours dans les montagnes de l’Atlas, dans des conditions dignes de la préhistoire.
Au total, le projet de LGV nécessitera un investissement de 33 milliards de dirhams. Dès l’achèvement de la ligne Tanger-Casablanca en 2015, le gouvernement examinera la ligne Casablanca-Marrakech.