Les mandats, émis par la France, avaient été signés par le juge en charge du dossier, Patrick Ramaël, en octobre 2007 mais étaient restés bloqués pour des raisons administratives.
Les mandats, qui ont été mis en suspend seulement 24 heures après avoir été émis, visent le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des Études et de la Documentation (DGED, renseignements militaires), Abdelhak Achaachi, membre des services secrets marocains et Miloud Tounsi présent lors de l’enlèvement.
Ce vendredi, Interpol a décidé de suspendre la diffusion des mandats. L’organisation, qui pointe des insuffisances dans ces mandats, a demandé des précisions au juge d’instruction afin de les rendre exécutables.
Mehdi Ben Barka, opposant au régime marocain dans les années 60, a disparu le 29 octobre 1965 à Paris. Enlevé devant la brasserie Lipp, le corps de Ben Barka n’a jamais été retrouvé.