Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Le gouvernement marocain vient d’annoncer la création prochaine d’une instance centrale contre la corruption, en application d’une convention de l’Onu.
L’instance marocaine sera chargée de la réalisation d’études sur le phénomène de la corruption, de conduire des campagnes de sensibilisation et de "proposer les mesures nécessaires pour l’atténuation de ce phénomène dans la société marocaine", a-t-il affirmé.
D’après une enquête réalisée par Transparency Maroc en 2004 , 93% des chefs d’entreprises considèrent que l’augmentation du taux de corruption affecte le développement de l’économie. L’attribution des licences pour des projets économiques n’obéit pas aux normes respectant l’intérêt public.
La convention des Nations Unies contre la corruption a été signée par le Maroc le 9 décembre 2003 mais n’a pas encore été ratifiée, précise toutefois un communiqué de Transparency-Maroc.
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