Le Conseil des ministres belge doit entériner, ce vendredi, le recentrage de son aide à la coopération qui concernera dix huit pays, dont le Maroc. La presse belge rappelle, à cet égard, que le gouvernement avait déjà fait part, en juillet dernier, que pour des soucis d’efficacité le nombre de pays bénéficiaires serait ramené de 25 à 18.
Ce recentrage devrait prendre effet avant la fin de l’année en cours. L’Afrique est la mieux lotie dans ce recentrage, puisque douze pays du continent figurent sur la nouvelle liste où, pour des raisons historiques, cinq pays sont en bonne place, il s’agit de la RDCongo, du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda et de la Tanzanie. La liste africaine comprend aussi le Maroc, l’Algérie, le Bénin, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Mozambique.
Selon la presse, parmi les pays exclus figurent le Burkina-Faso qui connaît une dégradation au niveau des droits de l’homme, la Côte-d’Ivoire, déchirée par la guerre civile, l’Ethiopie et la Communauté de développement de l’Afrique australe. En Amérique latine, trois pays sont retenus : la Bolivie, l’Equateur et le Pérou. Ce choix s’explique par "les agitations vécues actuellement sur le continent : crise sociale, revendications indiennes, mutations politiques... Il s’agit d’un laboratoire pour la mondialisation dont les entreprises belges ne sont pas absentes", estime la presse. Au Proche-Orient, la Belgique reste très attachée à la Palestine et en Extrême Orient seul le Vietnam est retenu. Selon les médias, trois pays ont été éliminés de la liste : le Bangladesh, le Cambodge et le Laos.
L’économiste
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