Le Maroc a connu un déficit budgétaire de 28 milliards de dirhams (MMDH), à fin juillet 2019, contre 24 MMDH, durant la même période, l’année dernière.
Le Bulletin mensuel de Statistiques des finances publiques de juillet 2019 indique que le déficit enregistré tient compte d’un solde positif de 6,6 MMDH, dégagé par les Comptes spéciaux du Trésor (CST) et par les Services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA).
La même source fait savoir que les recettes ordinaires brutes se sont établies à 144,9 MMDH, au cours des sept premiers mois de 2019, en hausse de 9,7%, sans prendre en considération le versement, en 2018, de 24 MMDH, effectué à partir du "Compte spécial des Dons des pays du Conseil de coopération du Golfe", au profit du Budget général.
Compte tenu de ce versement, les recettes ordinaires brutes ont enregistré un repli de 7,2%. Ceci s’explique par l’augmentation des impôts directs de 4,6% et des impôts indirects de 6,8% puis des droits d’enregistrement et de timbre de 1,1%, conjuguée à la baisse des droits de douane de 3% et des recettes non fiscales de 49,3%, relève la TGR.
Ces articles devraient vous intéresser :
