Najat Aatabou

17 août 2005 - 14h55 - Chanteurs Marocains - Ecrit par :

Au Maroc, Najat Aatabou, grande star de la chanson populaire, tient une sorte de courrier du cœur, s’inspirant des lettres qu’elle reçoit de femmes fans de ses chansons, qu’elle résouds en chantans.

Femmes trompées, jalouses, jamais soumises, telles sont celles qui peuplent l’univers des chansons écrites par Najat Aatabou, qui fustige l’homme qui ment toujours.

A quelques jours d’un retour à l’Olympia, où elle avait fait ses débuts français en 1984, Najat Aatabou revient sur un parcours qui l’a menée de sa ville natale de Khemisset, dans le Moyen Atlas, au triomphe. En 1981, Najat Aatabou chante dans un mariage une chanson inspirée d’une histoire vraie : une de ses amies part en voyage, et à son retour son fiancé est mort. Dans l’assemblée, un joyeux bootlegger enregistre secrètement la voix vibrante de Najat Aatabou. Quelques semaines plus tard, alerté par la radio et les cassettes pirates, le petit peuple marocain fredonne la chanson de cette inconnue dont on ignore le visage, le nom, l’identité.

Najat entend sa voix par hasard en faisant ses courses. Sa famille aussi. Najat se réfugie à Casablanca, et signe un contrat avec les éditions musicales Hassania. Bannie pendant plus de trois ans par sa famille, elle en fait une chanson qu’elle reprendra plus tard en duo avec Neneh Cherry.

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