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La maison de l’écrivain-voyageur Pierre Loti récemment rénovée et rouverte au public est en partie embellie par des couleurs marocaines. Cela a avant tout nécessité le voyage au Maroc d’un célèbre plâtrier français.
Les visiteurs commencent à découvrir la maison de l’écrivain-voyageur Pierre Loti (1850-1923) restaurée à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) pour un budget estimé à 13,5 millions d’euros. Cette demeure avait été fermée depuis 2012 et considérée comme « en péril ». Aujourd’hui, ce palais tour du monde est une demeure exceptionnelle comprenant salon bleu, salle chinoise, pagode japonaise, salon rouge, chambre des grands-mères, chambre arabe…, fait savoir Le Parisien. Sa pièce maîtresse est la mosquée inspirée des riches demeures de Damas et de son plafond en bois de peuplier rapporté de Syrie en 1894.
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« Ça donne des frissons. Quand on voit le résultat, on peut être fier », dit Hervé Blanché, le maire de Rochefort. « Nous sommes passés par des étapes très risquées, cet ouvrage était hyperprécaire et arrivait au bout de ses capacités portantes », rappelle Elsa Ricaud, l’architecte du patrimoine de l’agence Sunmetron. Elle a dû ajouter des fondations pour « placer la maison sur un grand radeau ». Florent Boissarie, plâtrier rochefortais et meilleur ouvrier de France (MOF) en 2015, s’est vu lui obliger de partir à Casablanca (Maroc) pour se former aux techniques arabes et ancestrales du ciselage sur plâtre.
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De retour en France, il a pu reproduire deux panneaux en plâtre – des chemsiyats – installés dans la mosquée et bien d’autres décors dans la maison de Loti.
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