Salah Hachad

Salah et Aïda Hachad, l’enfer et après

ls se ressemblent tous les deux : mêmes yeux très bleus, même teint clair. Ils sont surtout de la même trempe. Ecouter le capitaine Hachad, c’est basculer dans l’irréel. Pour raconter son histoire, les mots ne suffisent pas. Un film ? "Je me suis souvent demandé si le cinéma lui-même y parviendrait" , reconnaît-il en souriant, assis dans sa maison de Kenitra, au nord de Rabat. Il parle calmement, en cherchant un peu ses mots. Aïda, sa femme, pharmacienne de profession, l’écoute avec attention et intervient de temps en temps.