Maroc : nouvel appel à la grève des enseignants contractuels
Les enseignants contractuels sont à nouveau en colère contre le ministère de l’Éducation nationale. Ils projettent l’organisation d’une grève nationale les 28 et 29 avril, en...
Rabat : les autorités s’expliquent sur l’intervention musclée de la police (vidéo)
Intervention de la police (photo : Alyaoum24)
Très critiquées suite à l’intervention musclée de la police lors des manifestations des enseignants contractuels, les autorités marocaines viennent de réagir estimant avoir respecté scrupuleusement la loi et qu’elles feront face avec « fermeté » à toutes les pratiques qui vont à l’encontre de la sécurité et l’ordre publics.
« Le ministère de l’Intérieur, tout en précisant que l’intervention des forces publiques était proportionnée et respectait toutes les dispositions juridiques loin des images fabriquées véhiculées sur les réseaux sociaux, souligne que son souci total de la garantie de l’exercice des droits et des libertés garantis par la Constitution n’a d’égal que son engagement à faire face, avec fermeté, à toutes les pratiques qui violent la loi et menacent la sécurité et l’ordre publics », indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Et de préciser qu’il a été « constaté que ces derniers persistaient dans leur logique du rejet en augmentant le rythme des actions de protestation, de manière disproportionnée par rapport aux réponses apportées par le gouvernement » qui, selon le ministère, a répondu « positivement » à leurs revendications.
Ce qui a déclenché l’intervention de la police est l’intention des manifestants d’organiser un sit-in nocturne à Rabat, en violation de l’interdiction faite par le gouvernement et la proposition de la Wilaya de mettre à leur disposition une cinquantaine de bus pour les transporter vers leurs villes respectives et l’aménagement d’un espace d’hébergement. Ces propositions ont, toujours selon les autorités, été refusées par les manifestants.
« Au terme du dialogue et des mises en garde légales, les forces publiques ont décidé de mettre fin au sit-in par l’utilisation des canons à eau et la dispersion des manifestants, dont certains se sont entêtés dans leurs pratiques d’incitation et de provocation des forces publiques, à travers des jets de pierres et de bouteilles, blessant 21 policiers et 05 éléments des Forces auxiliaires », fait savoir encore le ministère.
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