À l’âge d’un an, Yamila quitte le Maroc avec ses parents pour la Belgique. Son père va travailler comme ouvrier à la Métallurgie de Malines et nourrit ainsi ses huit enfants.
Comme beaucoup, elle part à la ville pour étudier à la VUB, tombe sous le charme de la capitale et s’y établit. Elle travaille quelque temps comme avocate au barreau de Bruxelles et s’engage sur le plan social dans diverses organisations bruxelloises comme « Emancipatie via arbeid » et « Steunpunt Allochtone Meisjes en Vrouwen ».
En 1999, Yamila fait ses premières armes en politique et se présente avec un groupe d’indépendants aux élections régionales à Bruxelles. Nombreux sont les Bruxellois qui lui accordent leur confiance. Elle comprend que sa voie est tracée et se lance dans la vie politique.
Le renouvellement du sp.a et la présidence de Patrick Janssens, ainsi que la possibilité que lui offre Frank Vandenbroucke de le suivre de près et, à l’occasion, de le conseiller dans les questions de politique sociale européenne pendant et après la présidence belge de l’Union européenne, ont été décisifs pour elle. L’expérience qu’elle acquiert au cabinet de Frank Vandenbroucke constitue un tournant : « J’ai fait mes classes. Et j’ai appris à traduire mes idéaux en actes concrets. Mon ambition est de pouvoir peser vraiment sur le processus politique et décisionnel. Je veux pouvoir marquer de mon empreinte certains thèmes, je veux briser - sous tous ses aspects - le modèle traditionnel de pensée « Eux contre nous », je veux donner un véritable accès à l’emploi... Je me guiderai sur mes idéaux tout en ayant bien les pieds sur terre, la terre bruxelloise. »
Depuis le 15 novembre 2003 Yamila siège au Parlement bruxellois et au Parlement flamand. Durant cette courte période avant les élections régionales du 13 juin 2004, Yamila veut entre autres se focaliser sur la problématique de l’emploi à Bruxelles.
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