Les autorités espagnoles ont refusé les demandes d’asile politique déposées par 22 Sahraouis, arrivés à bord d’une patera sur les côtes de Fuerteventura aux Îles Canaries le 5 janvier dernier.
L’autorité de tutelle, l’Office d’Asile et Refuge espagnol, a justifié son refus par le fait qu’elle n’a pas pu prouver si les demandeurs sont effectivement des Sahraouis persécutés par les autorités marocaines, pour avoir participé au camp de protestation de Gdeim Izik, comme ils le prétendent.
La presse espagnole elle, interprète ce refus différemment. Le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero, indiquent les médias ibériques, ne peut se permettre de mettre en jeu le climat de confiance qui règne aujourd’hui entre les deux pays, en accordant l’asile politique à des immigrés clandestins.
Le gouvernement Zapatero pourrait tout au plus accepter une ou deux demandes d’asile politique de Sahraouis, pour ne pas s’attirer les foudres des puissants lobby qui soutiennent le Polisario en Espagne, avance le quotidien La Provincia, qui cite une source gouvernementale.
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