La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Une semaine après sa mise en œuvre, l’opération retour, initiée par le gouvernement espagnol pour inciter les chômeurs à retourner dans leur pays d’origine, a déjà "séduit" 256 personnes.
Le plan de retour prévoit le retour volontaire d’immigrés chômeurs en contrepartie d’une compensation financière équivalente à 40% de leur indemnité chômage en Espagne et le reste une fois qu’ils sont chez eux.
Les immigrés qui accepteront ce retour volontaire devront renoncer à leur carte de séjour et attendre trois ans avant d’être autorisés à revenir pour vivre et travailler en Espagne. Au bout de 3 ans et seulement si la conjoncture économique le permet, ils seront prioritaires pour l’obtention de contrats de travail.
Selon une étude publiée par l’Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME), 87% des chômeurs marocains en Espagne réclament de 20.000 à 300.000 euros chacun pour renoncer à leurs papiers.
En mai 2005, l’Espagne, alors en pleine croissance économique, avait régularisé plus de 700.000 étrangers sans papiers.
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