L’homme était accusé de « constitution d’une bande en vue de préparer et de commettre des actes terroristes, détention d’armes en violation des dispositions de la loi dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, apologie d’actes constituant un crime terroriste, apologie d’une organisation terroriste et non dénonciation d’un crime terroriste ».
En mars 2016, il avait été interpellé à l’aéroport Saïss de Fès avec dans ses bagages une série d’armes, un fusil en plastique et une arme blanche. Il était venu, dit-il, s’installer définitivement au Maroc et au tribunal l’expert mandaté par la défense avait conclu que les objets saisis ne « constituaient pas un danger ».