Chariot Limited a annoncé mardi la signature d’un accord pétrolier avec le Maroc pour une nouvelle licence d’exploration en onshore à Loukkos, au large de Larache.
Un pétrolier avec à son bord du pétrole kurde vient de s’immobiliser au large du Maroc. Rien n’est encore officiel, mais l’Irak commence à brandir la menace de représailles et d’actions en justice. Tout dépendra de la destination finale du pétrolier. Les kurdes irakiens tendent à se détacher peu à peu de la tutelle de l’Irak.
Selon le site Upstreamonline.com, l’Irak a menacé de prendre des sanctions contre tout acheteur du pétrole exporté par pipeline à partir de la région autonome du Kurdistan jusqu’en Turquie.
Depuis l’export par pipeline, le pétrole a été embarqué sur un navire. Après avoir quitté le port de Ceyhan en Turquie, le pétrolier a navigué à travers la Méditerranée et, alors qu’il semblait au premier abord se diriger vers les États-Unis, a changé de cap pour se diriger vers les côtes marocaines. Sa destination finale reste inconnue.
Si c’est le Maroc, alors le Royaume deviendrait au cœur d’un différend de longue date -et insoluble- entre Bagdad et la région kurde sur les droits aux ressources et le partage des revenus.
Selon l’organisation irakienne chargée de la commercialisation du pétrole (Somo), la SOMO détient les droits exclusifs pour la gestion des ventes de pétrole provenant de tout le pays, y compris le Kurdistan, et considère les exportations unilatérales de la région comme « contrebande ».
Le directeur général de la SOMO, Majid Alhilfi, menace : « Nous mettons en garde toutes les entreprises, les particuliers et les organismes contre l’achat la cargaison de pétrole brut ,provenant d’Irak, qui est chargée sur le navire ».
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