Alors que le gouvernement est en train de plancher sur une réforme du Code de la famille, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient de publier son rapport sur la polygamie dans lequel on apprend que quelque 20 000 demandes pour un deuxième...
Les orphelinats marocains libèrent les jeunes filles pensionnaires à l’âge adulte. Ces dernières, n’ayant nulle part où aller, font face à un sérieux dilemme.
Se marier à un homme pour trouver un nouveau foyer ou se retrouver à la rue. C’est le dilemme auquel font face les filles pensionnaires en âge (18 ans) d’être libérées. Une de ces deux options a inspiré le centre de sauvegarde de l’enfance pour jeunes filles de Fida Mers Sultan. Il est porteur de l’"initiative d’insertion par le mariage".
Cette initiative a déjà permis à cinq pensionnaires de convoler en justes noces, rapporte Al Akhbar. D’autres orphelinats comme l’association Nour pour la bienfaisance, gestionnaire de la Maison des filles de Moulay Driss font la même expérience. Elle a déjà organisé le mariage de 65 de ses pensionnaires.
"Les filles ne sont pas forcées d’accepter. Face à une demande en mariage, on s’informe de la volonté de la jeune femme avant d’enquêter sur la situation sociale, le travail et le niveau de vie du prétendant", a déclaré Mohamed Saïdi, directeur général de l’Association Nour.
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