Le Maroc est le pays le plus cher en Afrique du Nord

19 janvier 2020 - 17h50 - Economie - Ecrit par : I.L

Le Maroc est classé parmi les pays les plus chers d’Afrique du Nord, selon un rapport de Numbeo, la plus grande base de données collaborative en ligne.

Plusieurs facteurs ont été pris en compte par le site en ligne dans son rapport, notamment les coûts des restaurants, des transports, et des produits de consommation.

Ces facteurs déterminent le coût de la vie dans certaines grandes villes et capitales pour les comparer au coût de la vie à New York, aux États-Unis, pays de référence. Le Maroc est classé parmi les pays les plus chers d’Afrique du Nord et occupe la 104ᵉ place dans le monde, loin devant l’Algérie (119ᵉ), la Tunisie (120ᵉ) avec un indice de coût de la vie de 34,32 sur 100.

Au Maroc, une famille moyenne de quatre personnes à Rabat, a besoin de 14 989 dirhams (1 400 dollars) pour couvrir les besoins de la famille, sans le loyer, précise le même rapport.

Par ailleurs, Rabat occupe la 337ᵉ position sur une liste de 440 villes dans le monde, avec un score de 36,53. Les cinq villes les plus chères du monde se trouvent toutes en Suisse  : Zurich (1ʳᵉ), Bâle (2ᵉ), Lausanne (3ᵉ), Genève (4ᵉ) et Berne (5ᵉ).

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Algérie - Tunisie - Inflation - Afrique

Aller plus loin

Rabat et Casablanca parmi les moins chères pour les expatriés

Casablanca et Rabat, deux métropoles marocaines figurent parmi les destinations les moins chères sur la planète pour les occidentaux. C’est ce que révèle l’enquête annuelle...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : croissance économique malgré l’inflation persistante

Le taux d’inflation au Maroc va poursuivre sa tendance à la baisse, mais ne retrouvera pas son niveau d’avant 2022, a indiqué le Haut-commissariat au plan (HCP) dans un récent rapport, notant une croissance de +3,3 % au quatrième trimestre de 2023,...

Maroc : Nouvelle hausse des prix des cigarettes

Nouvelle hausse du prix des cigarettes au Maroc, touchant principalement les marques d’entrée de gamme, dites « value ». Certains paquets voient leur prix augmenter de 0,5 à 2 dirhams, tandis que les marques premium sont pour la plupart épargnées.

Cafés et restaurants : La colère des Marocains face à des prix gonflés

Les internautes continuent d’alerter sur les réseaux sociaux sur la hausse exagérée des prix dans certains cafés et restaurants dans les villes du Nord du Maroc, une campagne qui nuit à l’activité touristique dans la région en cette période estivale.

Les Marocains paieront plus cher la bonbonne de gaz

Comme décidé par le gouvernement, le prix de la bonbonne de gaz va augmenter dès l’année prochaine. Celle-ci devrait se poursuivre les années suivantes.

Les Marocains paieront (encore) plus cher la bonbonne de gaz

Le Maroc se prépare à une nouvelle augmentation du prix du gaz butane. Dès le 1ᵉʳ janvier prochain, le prix des bouteilles de gaz pourrait subir une hausse de 10 dirhams, passant ainsi de 50 à 60 dirhams.

Bouteille de gaz au Maroc : le prix flambe à partir d’avril

Le compte à rebours est lancé. À partir du 1ᵉʳ avril 2024, les Marocains devront mettre la main à la poche pour se procurer une bouteille de gaz butane. Exit la subvention de l’État, le prix passera de 40 à 50 dirhams, actant la première étape d’une...

Tomate au Maroc : production en chute, prix en hausse

Les producteurs de tomates rondes au Maroc alertent sur une baisse significative de la production et une inflation des prix. Voici leur explication.

Les prix de la viande au Maroc résisteront-ils à la sécheresse ?

Les prix de la viande connaîtra-t-il une augmentation au Maroc à cause de la sécheresse qui touche le Maroc depuis quelques années ? Voici la réponse d’un expert du secteur.

Maroc : Le secteur de la franchise en danger de mort

La fermeture en série des franchises dans les grandes villes du Maroc inquiète Mohamed el Fane, le président de la Fédération marocaine de la franchise (FMF). Il appelle l’État à soutenir ce secteur qui se meurt.

Le Maroc contraint de réorienter sa production agricole

Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.