
Adil El Arbi et Bilall Fallah : un tournage menacé par la mafia
Les réalisateurs belgo-marocains Adil El Arbi et Bilall Fallah ont eu affaire à la mafia lors du tournage du film « Rebel » à Molenbeek.
La diffusion d’une vidéo montrant un baiser lors d’un tournage à Tanger a ouvert le débat au Maroc. Certains estiment que ces scènes portent atteinte à la pudeur publique et aux valeurs du pays. Plongez dans cette discussion houleuse.
Une vidéo montrant un baiser entre les deux protagonistes du film en plein espace public a choqué de nombreux internautes. Aux yeux de ceux-ci, cette scène est contraire aux spécificités culturelles et religieuses de la ville. La publication par l’acteur Stefano Accorsi des vidéos nocturnes de Tanger en story sur Instagram, filmées en hauteur et où l’on entend l’appel à la prière ne plaît pas non plus à bon nombre d’internautes.
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Le 26 juin, le Centre pour la protection des droits sociaux et les stratégies de développement dépose une plainte du parquet général à Rabat. Il qualifie la scène jouée d’atteinte à la pudeur publique. La scène controversée constitue une violation de la loi et une atteinte aux valeurs morales de la société marocaine, estime le centre. Mais cette plainte est vue d’un mauvais œil par l’écrivain et critique de cinéma Abdellkarim Ouakrim. Il a du mal à comprendre l’indignation du Centre pour la protection des droits sociaux et les stratégies de développement.
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« Ces gens qui déposent plainte auprès du procureur du roi, sont-ils dans leur bon sens ou pas… C’est un film étranger et c’est une scène jouée… En général, ce genre de personnes sont dérangées par la vue d’un baiser, mais cela ne les gêne pas de voir une personne sans abri, sans rien à manger… Les manifestations de l’exclusion sociale et économique ne les indignent pas, car ce sont des hypocrites qui marchandent avec la morale et une religiosité mensongère », a-t-il commenté.
Aller plus loin
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