Le voyage de François Hollande au Maroc en photos
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Pas de place pour les manifestants au sein de la police marocaine
La sanction peut paraître disproportionnée mais trois agents de police viennent d’être révoqués pour faute grave. Leur hiérarchie leur reproche d’avoir manifesté publiquement leur mécontentement.
Les trois agents, un inspecteur provincial et deux brigadiers de police, ont été révoqués hier, mardi, du corps de la police pour avoir participé à une « action collective enfreignant les règles de discipline ».
En somme, on leur reproche d’avoir manifesté devant la préfecture de police de Tanger le mercredi 23 septembre dernier, soit la veille de l’Aid Al kébir, car ils n’étaient pas autorisés à célébrer la fête auprès de leurs familles.
Dans un communiqué, la DGSN explique : « cette sanction a été infligée à un inspecteur principal et deux brigadiers de police, pour leur implication dans l’incitation et la participation à une action de protestation devant le siège de la préfecture de Police de Tanger, le soir du mercredi 23 septembre en violation flagrante des règles de subordination et de discipline régissant la fonction de police, et en transgression délibérée des dispositions légales et réglementaires du statut du personnel de la Sûreté nationale. »
Les policiers avaient été appelés en renfort pour assurer la sécurité du roi Mohammed VI, qui se trouvait à Tanger.
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