D’après Bladna.nl, qui cite des sources néerlandaises, Chaou aurait coopéré au moins une fois avec l’AIVD (Algemene Inlichtingen- en Veiligheidsdienst - Service général de renseignement et de sécurité) en fournissant une liste de personnes installées aux Pays-Bas et travaillant pour les services secrets marocains.
Cette information était considérée comme fiable par les autorités néerlandaises. Au moins une personne figurant sur cette liste, un imam, aurait été interrogé par la police néerlandaise. Dans cette liste se trouveraient, entre autres, des imams, des journalistes, des policiers et des militants.
D’après les services de renseignements néerlandais, ces personnes ne sont pas considérées comme des espions mais auraient eu des contacts, parfois sans le savoir, avec les services secrets marocains.
La semaine dernière, le Maroc avait rappelé son ambassadeur aux Pays-Bas pour protester contre le manque de coopération des autorités néerlandaises et leur refus d’arrêter et d’extrader Saïd Chaou, et ce malgré l’émission de plusieurs mandats d’arrêts internationaux.