Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.
Douze ans de prison. C’est la peine demandée par le parquet de Séville contre un Marocain accusé de viol sur sa femme qui a l’habitude de subir ses « attaques physiques et verbales continues ».
Le ministère public requiert contre AES, 9 ans de prison pour délit d’agression sexuelle avec aggravation de la parenté, 2 ans pour mauvais traitements réguliers, 1 an pour violation de mesures conservatoires, et deux ordonnances d’interdiction.
Selon le procureur, les faits se sont déroulés le 27 février 2017 aux environs de 2 heures, au domicile du couple, situé près de l’aéroport de San Pablo. L’accusé voulait avoir des relations intimes avec sa femme qui s’y est opposée parce qu’elle avait ses menstrues.
« En colère, et d’un ton agressif, », l’accusé lance à sa femme : « Tu as tout le temps des menstrues ; tu dois faire ce que je te dis ». Puis, il l’a poussée si fort que la jeune femme est tombée par terre, avant de l’emmener de force dans la chambre, où il l’a agressée sexuellement.
À la suite de ces événements, qui ont contraint la victime à se rendre à l’hôpital de la Virgen del Rocío, le 28 février, le tribunal de Séville en charge des violences à l’égard des femmes, a pris une ordonnance d’interdiction contre l’accusé. Mais après quelques jours, celui-ci est retourné au domicile familial et a recommencé à vivre avec sa femme et ses deux filles.
Selon le dossier de conclusions provisoires du parquet, la femme, mariée à l’accusé depuis 2012, a vécu une vie de couple ponctuée d’« insultes, coups et blessures, et subi toutes sortes de violence, en particulier lors de relations intimes ».
Une relation « fondée sur l’utilisation de la violence physique et verbale permanente », estime l’Unité pour l’évaluation complète de la violence sexiste (UVIVG) qui n’a pas pu toutefois déterminer si la jeune femme souffrait de séquelles.
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