Ce colloque organisé par la Libye en collaboration avec l’organisation internationale de la migration (OIM), a pour objectif l’examen d’une série de questions relatives aux problèmes de la migration clandestine tels que le contrôle des frontières et l’aide au retour volontaire.
Les participants s’attèleront à mettre en place une politique efficace à même de terme à ce genre d’immigration et examineront les expériences de l’OIM en la matière.
Le secrétaire général du comité populaire de la sécurité générale (ministère de l’Intérieur) de Libye Salah Rajeb lie l’exacerbation de ce phénomène, durant ces dernières années, aux conflits politiques et sociaux et à la progression de la pauvreté, appelant à identifier les causes réelles de l’immigration clandestine, à mettre en place des stratégies adaptées et à réunir les conditions matérielles et humaines pour faire face à ce fléau.
Le responsable libyen a passé en revue les efforts déployés par son pays dans la lutte contre l’immigration clandestine, soulignant que la Libye est devenue, ces dernières années, une région de transit de personnes de multiples nationalités en raison de son vaste territoire.
Pour la seule année 2002, plus de 4.000 crimes commis ont été le fait de quelque 7.000 clandestins, de même que 44 dépouilles non identifiées ont été trouvées, a précisé le responsable libyen.
D’autres intervenants ont souligné l’importance de cette rencontre pour coordonner les politiques des pays de la Méditerranée occidentale et appelé à la mise en place de systèmes basés sur la collecte de données relatives à ce phénomène, à procéder à son analyse et à sa diffusion dans les pays concernés.
Les pays participants à cette rencontre sont, outre le Maroc, la Libye, l’Algérie, la Tunisie, le Portugal, l’Espagne, la France, l’Italie et Malte, en plus de représentants de l’organisation internationale de la migration.
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