Ouvrier dans une usine PSA
Tout est dans les temps. C’est ce qu’ont déclaré hier le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce Moulay Hafid Elalamy, et le directeur de la région Moyen-Orient et Afrique de PSA Jean-Christophe Quémard, à propos de l’usine Kénitra, dont les premières voitures seront fabriquées dès l’année prochaine.
« Le projet est bien en avance par rapport à ce que nous avions prévu. Les deux usines de Kénitra sont installées et opérationnelles en tests. Le premier moteur a été réalisé, envoyé pour test en France et a obtenu toutes validations. Nous avons dépassé le nombre de 1 500 ingénieurs et techniciens supérieurs qui travaillent avec PSA », a déclaré le ministre lors d’un point de presse.
« Nous avons dépassé aujourd’hui les commandes pour 850 millions euros et nous serons dès 2021 au-delà de 1 milliard d’euros avant d’atteindre les deux milliards d’euros d’ici 2023 ou 2025 », s’est réjoui le ministre, selon lequel « le projet de Kénitra a dépassé nos attentes et les objectifs fixés ont été largement atteints avant la date annoncée lors de son annonce ».
Jean-Christophe Quémard s’est pour sa part félicité que « les deux parties aient tenu leurs engagements », se disant fier que le premier moteur « made in Kénitra » a été assemblé en avril 2018 et que courant du mois de juillet prochain, la première pré-série sera produite.
Pour le DG, l’usine du Groupe PSA à Kénitra permettra de répondre à la croissance des ventes dans la région et à faire durablement du Moyen-Orient & Afrique un pilier majeur de croissance rentable du groupe, rappelant que les premiers recrutements ont été réalisés et les décisions d’implantations des futurs fournisseurs sont conformes aux attentes du groupe.
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