Maroc : le prochain recensement de la population prévu pour 2024
Le prochain recensement général de la population au Maroc sera réalisé en 2024. Les études préparatoires à cette opération sont déjà achevées, selon le Haut-commissariat au Plan.
Maroc : des Algériens boycottent le recensement de la population
Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) au Maroc s’est heurté à l’opposition des Algériens.
« Quatre Algériens ont refusé de répondre en raison de leur nationalité parmi un total de 300 familles étrangères résidant au Maroc », a précisé Ahmed Lahlimi Alami, Haut-Commissaire au Plan. Un refus qui provoque l’agacement du responsable marocain. Il assure que s’il en avait eu le pouvoir, il les aurait tous expulsés hors des frontières.
Le Maroc a réalisé du 1ᵉʳ septembre au 30 septembre son septième recensement général de la population et de l’habitat. Cette opération concerne tous ceux qui résident au Maroc, y compris les étrangers résidant habituellement dans le royaume. Mais son coût a suscité des critiques. « Ceux qui critiquent cela se demandent s’ils veulent que l’opération de recensement ne soit pas numérisée ou réalisée via des tablettes électroniques », a réagi Lahlimi Alami, soulignant que « le coût du recensement par individu au Maroc ne dépasse pas dix dirhams, et il a diminué par rapport à la version de 2014 ».
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« Le coût de l’opération de recensement de cette année s’est réparti comme suit : 283 millions de dirhams pour les travaux cartographiques, 803 millions de dirhams pour les ressources humaines, 140 millions de dirhams pour les tablettes électroniques, 32 millions de dirhams pour les équipements et systèmes informatiques, 15 millions de dirhams pour la campagne de communication, et d’autres dépenses s’élevant à 193 millions de dirhams », a-t-il détaillé.
Le Haut-Commissaire au Plan dit par ailleurs comprendre « la persistance de la colère des activistes défendant la langue amazighe concernant la manière dont le recensement a été conduit et la nature des questionnaires longs incluant la langue ». Il expliquera : « la langue arabe elle-même est menacée de disparition, tout comme l’amazigh, et ce qui est encore plus important, c’est que l’opération de recensement ne vise pas à obtenir des données pour satisfaire une quelconque partie, mais seulement à refléter la réalité existante ».
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