Les autorités marocaines ont expulsé dimanche David Blanco, le responsable des relations extérieures de la Confédération générale du travail (CGT) espagnole, qui est arrivé la veille à Dakhla, dans le Sahara marocain, et a rencontré des militants indépendantistes.
David Blanco a confié par téléphone à EFE qu’il est arrivé à Dakhla samedi par avion pour une visite de quatre jours. Après avoir rencontré des militants indépendantistes, des policiers marocains ont débarqué dans son hôtel et lui ont ordonné de quitter immédiatement la ville.
« Le réceptionniste est monté dans ma chambre et m’a dit que la police était en bas et qu’on m’avait ordonné de faire ma valise », raconte-t-il, ajoutant qu’une fois descendu, les agents l’ont informé qu’il était considéré comme « persona non grata » et l’ont fait monter dans un taxi à destination d’Agadir.
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Ce n’est pas la première fois que le Maroc procède à de telles expulsions. Le 20 février dernier, les autorités marocaines ont bloqué à l’aéroport de Laâyoune trois députés européens, dont l’Espagnole Isa Serra, le Finlandais Jussi Saramo et la Portugaise Catarina Martins, avant de les contraindre à retourner à Gran Canaria.
Fin janvier, le Maroc avait également expulsé trois membres du Parlement basque qui s’étaient rendus à Laâyoune pour rencontrer des associations de défense des droits de l’homme, ainsi que des groupes environnementaux et culturels.
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