L’attentat de Nice fera-t-il l’objet d’un procès pour terrorisme ?
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Pour avoir perdu sa femme et son petit garçon dans l’attaque terroriste de Nice, sur la "Promenade des Anglais", le père de famille, qui avait ému la France, par sa détresse infinie, a finalement rendu l’âme, à son tour, à 42 ans. Pour ses proches, ces trois dernières années lui ont été difficiles à vivre, avec un si lourd souvenir.
Pour annoncer la mort de Tahar Mejri, l’Association "Mémorial des Anges" a posté, ce jeudi, sur Facebook, sa photo qui se trouve légendée ainsi : "Mourir d’aimer."
"C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Tahar Mejri, 42 ans, papa de Kylan Mejri, décédé le 14 juillet 2016. Toutes nos pensées, notre affection et notre soutien à sa compagne, Rachel, qui, malgré tout son amour, n’a pas réussi à le sortir de son indicible souffrance". Tel est le message publié par l’Association qui rend hommage aux 86 morts de l’attentat de Nice.
On s’en souvient, ce 14 juillet 2016, Tahar Mejri avait ému toute la France et le monde entier. Ce père de famille, à en croire la chaîne LCI, avait, en effet, "dans sa détresse infinie, tenté l’impossible, pendant trente-six heures, pour revoir son petit garçon vivant et médiatisé ses recherches sur les réseaux sociaux. Mais, en vain !".
Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de la mort du père de famille, fait savoir "Nice-Matin". Selon ce média, même si rien ne permet, pour l’heure, d’accréditer la thèse du suicide, les confidences de ses proches et, surtout, de la nouvelle compagne de Tahar Mejri, prouvent bien qu’il était de plus en plus difficile pour le quadragénaire de vivre avec cette inguérissable souffrance.
"Il n’allait pas bien. Ces derniers temps, je l’ai senti fatigué. J’ai tout fait pour apaiser ses souffrances. Je n’ai pas réussi...", a confié sa nouvelle compagne au quotidien. Même observation de la part de son avocate. "On a essayé de lui insuffler une envie, avec des projets de vie, mais il était, en permanence, avec Kylan, enfermé dans sa souffrance", a confié Me Cathy Guittard à la même source.
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