Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
Quatre patéras ont débarqué, mercredi, sur les côtes des Iles Canaries, avec à leur bord un nombre indéterminé de candidats à l’émigration clandestine, d’origine marocaine.
La première embarcation a accosté, mercredi à l’aube, sur une plage de l’île de Lanzarote avec à son bord dix migrants marocains, dont trois sont des mineurs, qui ont été appréhendés par les agents de la garde civile.
Quelques heures après, les services de sécurité ont intercepté trois personnes d’origine marocaine, peu après leur arrivée à bord d’une petite embarcation sur les côtes de cette île. Une troisième barque a été retrouvée vide le même jour, après avoir débarqué un groupe de clandestins sur une plage de Lanzarote. Le nombre de personnes qui étaient à bord n’est pas connu.
La quatrième embarcation est arrivée sur les côtes de la Grande Canarie, avec une dizaine d’immigrants marocains à bord. Ses passagers ont pris la fuite avant l’arrivée des agents de sécurité sur les lieux, selon les mêmes sources qui ajoutent que les clandestins sont activement recherchés par la police de Las Palmas.
Ces interceptions interviennent au moment où l’archipel connaît de mauvaises conditions climatiques, depuis dimanche dernier, et qui entravent la bonne navigation de ce type d’embarcations qui tentaient de gagner clandestinement le littoral canarien.
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