Maroc : la vente sauvage de carburant inquiète
Dans une plainte à la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gestionnaires de...
Au Maroc, les prix des carburants amorcent une légère baisse pour le bonheur des automobilistes.
Depuis le lundi 8 janvier, les Marocains paient moins cher à la pompe. Le prix du gasoil a baissé d’environ 6 centimes, tandis que celui de l’essence a connu une baisse d’environ 9 centimes. À l’origine de cette baisse des prix à la pompe, la poursuite de la détente des cours des produits pétroliers sur les marchés internationaux. Ces baisses seront moins importantes dans les stations-service de certaines villes du royaume en raison du coût du transport et de la distance. Le gasoil était à environ 13,33 dirhams le litre fin décembre et l’essence coûtait environ 14,52 dirhams le litre dans les stations-service.
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Face à la flambée des prix, le gouvernement d’Aziz Akhannouch accorde depuis 2022 une aide financière directe aux transporteurs de marchandises et voyageurs, toutes catégories confondues (taxis, autobus, camions, tracteurs routiers, etc.). L’enveloppe financière s’élève à plus de 5 milliards de dirhams. Afin d’atténuer la flambée des prix, Houssine El Yamani, secrétaire général de l’Union nationale des industries pétrolières et gazières relevant de la CDT, préconise, lui, la suspension temporaire de la libéralisation des prix des carburants jusqu’à l’établissement de conditions de concurrence équitables, la réactivation des activités de la Société marocaine de Raffinage (Samir), afin de préserver le patrimoine national, la réévaluation de la fiscalité des carburants pour l’aligner sur les standards internationaux, ainsi que la modernisation du cadre réglementaire du secteur pétrolier et l’instauration d’une agence nationale de l’énergie.
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