Les deux jeunes sont ensemble depuis un an et demi. Ils vivaient leur idylle avant que la pandémie du Covid-19 ne vienne tout chambouler. Depuis cinq mois, toutes les tentatives de Cédric pour rejoindre le Maroc sont restées vaines. Les annonces du gouvernement français, dimanche 9 août, leur redonnent, toutefois, un peu d’espoir, relate France Bleu.
Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’État français auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé, la semaine dernière, une dérogation pour les couples séparés par les fermetures de frontières dues à l’épidémie de Covid-19.
Pour bénéficier de cette dérogation, Cédric et Linda devront prouver une “relation sentimentale durable” avec des preuves de vie commune. À ce titre, ils doivent également se rendre au consulat avec les documents. Après le dépôt de leurs dossiers étudiés par une commission, un laissez-passer leur sera délivré. Ce document devrait faciliter le voyage de l’un des conjoints pour les prochaines retrouvailles.
En attendant de retrouver sa dulcinée, Cédric prévoit les scénarii possibles : “Quand on va se retrouver, je pense que l’on va pleurer. Mais il y a déjà eu tellement de faux espoirs que c’est difficile de se projeter avec des choses aussi positives.” Mais il reste assez prudent. “Ce qui est compliqué en plus, c’est qu’ils vont nous demander des preuves de vie commune alors qu’au Maroc, c’est interdit d’habiter ensemble lorsque l’on n’est pas marié.”
Pour le Breton, il n’existe aucune perspective. “Au Maroc, comme en France, ils annoncent la prolongation des fermetures de frontières petit à petit donc, j’ai acheté des billets d’avion en mai, en juin, en juillet. Là encore, il y a deux jours, j’ai eu annulation de mes billets pour Marrakech.”, regrette-t-il. Cependant, il estime que cette épreuve est un “très gros test pour le futur couple. “Si on passe à travers ça, on peut se dire qu’on ira loin”, assure le Français.