Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.
Le Coronavirus fait grimper le prix de l’ail dans les différents marchés du Maroc, principalement de Casablanca. C’est dire donc que les effets du virus commencent à toucher le consommateur marocain.
La montée vertigineuse du prix de ce produit de grande consommation se justifie par sa rareté sur le marché. Laquelle rareté est due à la baisse considérable du volume des exportations chinoises et espagnoles, depuis l’apparition du COVID-19.
Medias24.com a constaté que l’ail est vendu à 40 DH le Kilo, au marché central de Casablanca, à 45 DH à Acima, et entre 36 et 40 DH à Derb Soltane et Sidi Moumen. Ce sont là, les conséquences de l’importation directe de l’ail de la Chine et de l’Espagne par le Maroc.
La Chine est le plus gros producteur mondial d’ail. Elle produit 80 % de la demande mondiale. Le marché connaît également la même flambée des prix pour les mêmes raisons. Les États-Unis, qui importent 70 % de sa demande d’ail de la Chine, ont connu une augmentation de 29 % en février 2020. L’Espagne, premier producteur d’ail en Europe, éprouve de sérieuses difficultés à satisfaire les demandes venant de l’Amérique du Sud et de l’Afrique, même si les exportations ont progressé de 20 à 30 % depuis le début de l’année, grâce à la demande étrangère.
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